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Travailler en partenariat intersectoriel

Il existe une multitude de partenaires publics et privés de différents secteurs qui s’intéressent directement ou indirectement à la lutte à la pauvreté. Chacun met en œuvre des actions concrètes et offre du soutien en fonction de sa propre mission et des moyens dont il dispose.

Au RDS-GÎM, nous avons constaté ces dernières années que c’est en travaillant tou.te.s ensemble, de façon concertée et en collaboration avec les citoyen.nes concerné.e.s, que des changements importants peuvent survenir.

En favorisant l’autonomie et le pouvoir d’agir

Le modèle de gestion préconisé en développement social, la logique ascendante (« bottom-up »),  favorise l’autonomie et la prise en charge des personnes et des collectivités.

En effet, tou.te.s les membres de la communauté sont invité.e.s à participer à l’ensemble des étapes des démarches qui les concernent et à choisir leur propre méthode de travail. Ce modèle, beaucoup plus transparent et malléable, suscite davantage la motivation des parties prenantes qui s’impliquent généralement à plus long terme.

Guidé.e.s par une vision commune

Les 6 démarches territoriales en DS de la GÎM (5 MRC et 1 communauté maritime) collaborent donc autour de Plans de communauté. Ces plans sont définis et portés collectivement par les partenaires locaux qui déterminent eux-mêmes les besoins de leur collectivité, de même que les moyens prioritaires à mettre en place pour y répondre. En collaboration avec les partenaires financiers, ils effectuent aussi la répartition du financement disponible en fonction des exigences des enveloppes financières et de leurs priorités locales.

Au fil du temps, nous y avons vu une opportunité pour développer notre autonomie collective plutôt que d’être dépendant.e.s du contexte philanthropique (appels de projets, exigences imposées, compétition entre les receveurs potentiels).

Pour des changements concrets et durables

Les mobilisations en développement social étant plutôt jeunes, et leurs démarches encore trop peu connues au Québec, la pérennité demeure un énorme défi.

Heureusement, de plus en plus de gens, d’organisations, d’élu.e.s et de philanthropes constatent les impacts positifs de nos structures, approches et modes de gouvernance bien ancrés dans nos territoires.

On note par ailleurs plus d’ouverture à financer les mobilisations territoriales dans leur ensemble (continuum de projets concertés, RH nécessaires à la coordination, la mobilisation, l’accompagnement, l’évaluation, etc.) et une confiance envers les instances locales pour en assurer la gestion, réduisant ainsi la charge administrative pour les organismes.

Principes de base de notre répartition financière

Que le financement prenne compte des particularités entre les territoires selon des indicateurs, notamment reliés à la lutte la pauvreté et à l’éloignement géographique;

Que le financement permette aux partenaires une juste égalité des chances dans :

  1. La participation à la mobilisation régionale
  2. La réalisation des plans de communauté

Que les démarches territoriales et régionales bénéficient d’un montant égal pour appuyer les ressources humaines dédiées à la mobilisation en développement social.

Que les territoires concernés aient la légitimité de trouver les solutions appropriées à leurs besoins. En ce sens, l’esprit est de soutenir les plans de communauté et l’autonomie des territoires.

* Principe politique selon lequel la responsabilité d’une prise de décision revient au palier (national, régional, local) le plus proche de ceux et celles concerné.e.s par cette décision.

Que le financement soit souple et flexible dans le temps afin de prendre compte de l’évolution des besoins en développement social en GÎM.

Que l’apport et l’expertise en développement social des partenaires locaux, territoriaux et régionaux soient reconnus et valorisés.

Vision et engagement

  1. Cohérence entre les fonds :  souhait que les modes de répartition adoptés par les différents responsables de fonds soient complémentaires, i.e. qu’ils s’inspirent les uns les autres.
  2. Complémentarité des partenaires financiers : souhait que les partenaires financiers travaillent de manière complémentaire pour financer les plans de communauté des mobilisations territoriales, telle qu’exprimé à travers l’exercice d’échange autour des plans de communauté.

Partenaires financiers

Publics
Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité Sociale (MTESS)

o Plan d’action gouvernementale de lutte à la pauvreté et à l’exclusion sociale 2004-2010
o Plan d’action gouvernementale pour la solidarité et l’inclusion sociale (PAGSIS / Alliance) 2010-2015
o Plan d’action gouvernemental pour l’inclusion économique et la participation sociale (PAGIEPS / Alliance) 2017-2023 via le Regroupement des MRC de la Gaspésie et la démarche en développement social de Îles-de-la-Madeleine.
Ministère des Affaires Municipales et de l’Habitation (MAMH)

o Fonds de développement des territoires (FDT)
o Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR)
o Municipalités régionales de compté (MRC)
Ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS)

o Politique Gouvernementale de Prévention en Santé (PGPS) via Table des saines habitudes de vie GÎM
o Mesure 13.1 du PAGIEPS via la Direction régionale de santé publique
Ministère de la Famille
Ministère de l’Agriculture et des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ)
Ministère de la Sécurité publique
Privés
Fondation Lucie et André Chagnon (FLAC)

Mission :  prévenir la pauvreté en contribuant à la réussite éducative des jeunes Québécois, dès leur conception jusqu’à 17 ans, par le développement de leur plein potentiel. Pour y parvenir, nous apportons un soutien à long terme à des organismes et des regroupements qui travaillent ensemble au développement de leur capacité à accroître de façon durable la réussite éducative de tous.

o Partenaire financier soutenant de manière significative les démarches de développement social en GÎM
Avenir d’Enfants

Mission : soutenir et renforcer la collaboration intersectorielle à tous les paliers, local, régional et national, pour mettre en place des stratégies concertées favorisant le développement du plein potentiel des enfants, afin que chacun d’eux ait toutes les chances d’avoir un bon départ dans la vie, en accordant une attention particulière aux familles défavorisées

o Partenariat entre le gouvernement du Québec et la Fondation Lucie et André Chagnon qui prend fin en 2020
Complice – Persévérance scolaire

Mission : susciter la mobilisation et soutenir les initiatives qui favorisent la persévérance scolaire ainsi que la réussite éducative des jeunes de la région. Complice – Persévérance scolaire Gaspésie-Les Îles contribue au rehaussement de la scolarité et de la qualification de la population.